Erreur
Erreur.
J’ai fait la grossière erreur de m’attacher à quelqu’un qui n’avait pas lieu d’être.
J’en avais besoin. Pour en vouloir à quelqu’un de pas pouvoir être si parfaite que l’on aimerait que moi. Et voilà !
C’est pas ma faute à moi.
Et maintenant, comment je fais ?
Face à cette erreur d’aiguillage ?
Je passe mon tour, je fais tourner la roue, je mets du sel ?……
Je me suis plantée, mais alors complètement….je me suis fourvoyée…j’ai cru tout et n’importe quoi et ce n’est pas le quart de ce que je pensais.
J’avais pourtant pensé que là, au moins, y avait quelqu’un qui s’intéressait à moi !
Mais non !
C’est quoi ton nom, déjà ?
Anonyme.
C’est ça, les jumeaux, ils sont anonymes, tu les différencies par leur nom.
Et ben moi, c’est pareil. Par mon K.
Je suis un cas dans la mesure ou je ne suis rien pour personne.
Rien à foutre de moi, la nuit, le jour !
Et moi qui avait osé me laisser penser à imaginer…un peu…un tout petit peu…
Mais qu’est-ce qu’il faut que je fasse ? !
Que je me fasse voir telle que je suis ? ? ? ? ? ! ! ! ! ! ! !
Ou que je m’efface ?
Contradiction.
Montre toi, mais pas trop quand même, ça risquerait d’inquiéter le fragile équilibre qu’on a mis en place !
Mais si c’est pour me prendre des claques dans la gueule comme ce soir, vous pourrez tous aller vous faire foutre avec votre différence qui n’existe pas.
Confrontés à des différences qui n’existent pas.
Pour les autres.
Alors on passe sa vie à imiter les autres, pour soi.
Jusqu’au jour où il faut être soi, sinon on meurt.
Jusqu’au jour où la colère de la déception fait tout exploser.
Et là, on peut vivre tranquille.
Mais à trop vouloir garder ses pieds d’estal, on vit dans la confusion…et on va droit…à la catastrophe !…
Mais c’est pas grave ! On relativise. Ca arrive tout l’temps ! Oui, mais pourquoi moi, je m’plante tout’l’temps ? ! C’était pas si facile en fait ! De voir. Pardon les filles ! Je m’excuse platement. C’est vraiment dur de…passer l’pas.
Bravo à toutes !
Je vous félicite.
Moi, je n’ai pas encore trouvé le courage.